samedi 2 mars 2013

Bilan final - Cours INF6107 - Web social

Et voilà, l'aventure est maintenant terminée.

Bien que je redeviendrai probablement un consommateur passif d'internet, ce cours m’a tout de même obligé à faire l’apprentissage de plusieurs modes de participation sociale, parfois à mon corps défendant, je l'avoue.

Et, d’avoir apprivoisé ces modes d’expression sera probablement un grand avantage dans l'avenir, puisque comprenant mieux les implications du passage de l’action passive à l’active active, et les impacts possibles, je pourrai utiliser mon « vote » social de façon plus judicieuse et totalement assumée.

Ce cours m’a ouvert des horizons quant à notre possibilité de mobilisation de groupe, donc à nos possibilités d’appuyer des causes et de s’impliquer pour changer les choses.  Après le silence et l’impression de ne pas pouvoir se faire entendre, cela me semble l’ouverture d’une porte pour l’expression de nos attentes en tant que société.

Autre changement majeur : je suis devenu une accro des fils RSS d’informations.  Je continue de suivre divers fils RSS et ce de façon presque journalière!  J’en suis hautement surprise, mais je commence à mieux comprendre les gens qui disent suivre plusieurs sources régulièrement, ce qui n’était vraiment pas mon cas au début de ce cours!

Mon premier article s'intitulait " Un blogue personnel, suis-je le public cible? ".  J’ai débuté ce blogue du bout des lèvres, en pestant un peu contre cette exercice.  Après 4 mois, la réponse est définitivement non à la question, car c'est une activité trop prenante et je demeure convaincu qu’il y a trop de blogues inutiles et que parfois il est préférable de se taire.

Et oui, je suis définitivement un observateur/utilisateur et non un participant actif.

Ceci marque donc la fin de ce blogue qui m'a demandé un nombre incroyable d'heures de recherche mais qui m'a aussi entraîné dans certains domaines qui m'ont vraiment passionnés!

À la prochaine. :)


dimanche 27 janvier 2013

Petit glossaire du Web social pour blogueur junior

Pour s'aider à se démêler dans ce vaste univers, voici un petit glossaire de plusieurs termes utilisés sur le web et qui m'a beaucoup servi jusqu'à maintenant;

  • Agrégateur personnel (feed reader ou RSS aggregator); outil qui liste automatiquement et à intervalles réguliers le contenu de fils RSS choisis, provenant de plusieurs sources, et qui présente à l’utilisateur les nouveaux contenus récupérés (s’il y en a), regroupés dans une même fenêtre afin de les lire dès qu’ils sont disponibles. Par exemple : Netvibes.

  • Autorité cognitive; Une personne A est une autorité cognitive pour une personne B dans un domaine d’intérêt donné lorsque ce qu’exprime A possède plus de poids pour B que toutes autres assertions existantes sur le sujet. Par exemple, un blogueur peut devenir une autorité cognitive pour les gens qui le lisent si il est reconnu comme un « spécialiste » par ceux-ci et que son opinion est considérée.

  • Blogoliste (blogroll); section d’un carnet web constituée de la liste des sites lus régulièrement par l’auteur.

  • Blogue; site web d’accès gratuit, régulièrement mis à jour, reflétant jusqu’à un certain point la personnalité de son(es) auteur(s) et constitué de courtes chroniques (billets) brodées autour d’hyperliens et présentées en ordre chronologique inverse.

  • Communauté; groupe social qui peut contribuer de façon significative à l’identité de ses membres qui partagent une caractéristique quelconque et des informations sur cette caractéristique.

  • Culture (dans un contexte de web social); mode de fonctionnement d’un groupe social particulier lié à un contexte précis.

  • Équipe; groupe social orienté vers un but commun.

  • Étiquette (tag ou label); chaîne de caractères choisie de façon libre par l’utilisateur et servant de mot-clé / identificateur permettant de retrouver des contenus conservés. L’un des problèmes des étiquettes est l’ambigüité qui émerge lorsque plusieurs utilisateurs utilisent un même mot-clé pour différentes définitions.  L’utilisation de synonymes peut aussi amener de la complexité dans les recherches.

  • Fil web (aussi appelés flux web, flux de syndication, ou fil RSS ou Atom); moyen désormais bien établi de partager des contenus sur le web de manière à en faciliter la réutilisation, que ce soit par d’autres sites ou par des logiciels. Offrir un fil web revient à maintenir un fichier respectant le format RSS ou Atom qui est mis à jour avec de nouveaux items chaque fois que le site change.  Petits outils pratiques : RSSMix permet de fabriquer un fil RSS en combinant plusieurs fils et Pipes permet de créer un fil RSS sur une étiquette Delicious.

  • Folksonomie; mode de classification exploitant l’étiquetage (tagging).

  • Groupe social; ensemble d’individus qui interagissent sur une base régulière et qui s’offrent un support mutuel.

  • Institution; groupe social stable, généralement hiérarchisé, qui se maintient grâce à une organisation formelle.

  • Media social; groupe d’applications en ligne qui utilise des techniques de communication hautement accessibles, tel le Web 2.0, pour faciliter les interactions sociales et permettre la création et l’échange du contenu généré par les utilisateurs.

  • OpenID; système d'authentification unique permettant d'accéder plusieurs sites avec un même nom d'utilisateur et mot de passe. Par exemple : MyOpenID.

  • Permalien (permalink); adresse permanente vers des billets archivés d’un blogue.

  • Portail personnel ou page d’accueil personnalisable (personalized start page); site dont chacun peut se servir comme porte d’entrée quotidienne sur le web en y organisant l’information comme bon lui semble. Par exemple : Netvibes, MyYahoo, Symbaloo.

  • Réseau social; construit à partir de contacts individuels (liens entre paires d’individus) qui peuvent être ponctuels ou fréquents.

  • Rétrolien (trackback); lien entre blogues permettant de relier entre eux des billets traitant généralement d'un même sujet.

  • Signet social; sauvegarde de liens vers des pages qui nous intéressent dans un espace personnel qui réside sur un site web. Les signets « sociaux » ne le deviennent vraiment que lorsque ses utilisateurs les partagent. Ce sont des favoris ou marque-pages du fureteur mais partagés publiquement sur le web. Par exemple, Diigo et Delicious permettent le partage de ces liens entre utilisateurs.

  • Web social; terme utilisé pour parler de la socialisation ou de l’interaction des gens via le réseau par l’intermédiaire de nouveaux outils qui leur permettent de passer d’un mode de presque pure consommation d’information vers un mode où chacun peut devenir producteur.


Mes conseils « perso » pour publier son propre blogue;
  • Assurez-vous que vous avez beaucoup de temps devant vous,
  • Soyez passionné de recherche sur le web,
  • Ayez des notions de base en HTML...ou un accès à quelqu'un qui les possèdent!! :-)


Références :
  1. Documentation du cours INF6107 de la TELUQ (2012)
  2. Wikipedia

Facebook et l'exploitation de sa banque de données

Parmi les dernières idées de Facebook, qui veut créer de nouveaux services exploitant l'énorme quantité de données partagées sur le web par ses membres, une nouvelle fonctionnalité, baptisée Graph Search, permettra d'effectuer des recherches dans la base de données Facebook et d'ainsi pouvoir retrouver ce que dévoile et « aime » nos « amis ».

Cet engin donne accès à des recherche à travers les informations des profils des internautes, comme la ville, l'institution scolaire, les photos, leur date de parution, etc., et permet de croiser ces informations entre elles.  Déjà plusieurs articles sur le sujet tel ceux du Libération ou le Huffington Post.

Au niveau sécurité, Facebook promet de continuer de protéger les données de ses membres et que l'engin de recherche respectera le niveau de confidentialité défini par les utilisateurs sur leur information mais déjà la polémique est lancée comme on peut le lire sur le blogue de Tom Scott qui a été sélectionné pour tester la version bêta de l'engin de recherche.

D'autres initiatives ont ou verront aussi le jour, tel qu'une forte incursion dans le domaine du commerce par la venue du catalogue de cadeaux à lequel les détaillants peuvent s'inscrire et rejoindre ainsi tous les membres Facebook.  Consultez l'article d'Alain McKenna dans sont article « Facebook veut mettre à profit sa base de données » pour le détail.

Aussi, le ciblage publicitaire pour les annonceurs ne devrait plus tarder selon l'article de août dernier sur Presse Citron : « Facebook va permettre de croiser sa base de données à celle des annonceurs ».  Là encore, on nous promet une sécurité sans faille.

Et comme on ne s'ennuie jamais dans les laboratoires Facebook, pourquoi pas une base de données plus performante (MemSQL) tel que dévoilée sur linternaute.com en juin dernier.

Saviez-vous que, selon Nate Elliott analyste chez Forrester, le pire cauchemar de Facebook est d'avoir des utilisateurs de moins en moins actif?  Cela se comprend très bien, mais aux vues des efforts de Mark Zucherberg et de son équipe pour utiliser la banque de données Facebook, cela ne devrait pas être pour demain.

Raison de plus pour prendre soin de mettre à jour soigneusement nos paramètres de sécurité dans nos comptes Facebook!!

samedi 26 janvier 2013

Google et ses multiples outils

Pour nous conserver sur leur plateforme, plusieurs nous fournissent un lot d’outils pour combler nos besoins sans que nous ayons besoin d'aller papillonner ailleurs.  Principal argument : utilisation facile car par un seul compte et environnement, nous avons accès à tous les outils de la plateforme.

Par exemple, simplement dans la famille Google, voici quelques-uns des outils disponibles, en ligne ou local :
  • Alerts : Réception d'alerte sur des sujets choisis.
  • Blogger : Création et gestion de blogues.
  • Blog Search : Recherche de blogues traitant de certains sujets.
  • Books : Recherche sur l'intégralité de texte de livres.
  • Calendar : Organisation et partage d'évènements entre amis.
  • Cloud Print : Impression à partir de n'importe quel appareil.
  • Code : Outils, API et ressources pour développeurs.
  • Drive (auparavant Google Docs) : Création et partage de documents, présentations, dessins, formulaires et feuilles de calcul en ligne.
  • Earth : Exploration du monde en ligne, incluant la Terre, le ciel, Mars et la lune.
  • Finance : Fil d'information financières en continu.
  • GMail : Messagerie électronique.
  • Google+ : Outil de réseautage social.
  • Google Chrome : Navigateur web.
  • Groups : Création de listes de diffusion et de groupes de discussion.
  • Latitude : Localisation d'amis.
  • Maps : Consultation de cartes et itinéraires.
  • News : Fil de nouvelles en continu provenant du monde entier.
  • Offers : Boutique en ligne pour achats groupés.
  • Orkut : Partage d'information et conversation entre amis et groupes.
  • Paronamio : Visualisation et partage de photos du monde.
  • Picasa : Visualisation et partage de photos personnelles.
  • Play : Boutique pour achat d'applications mobiles, de musique, de vlivres électroniques, de magazines et aussi de films et séries télévisées à louer.
  • Reader : Agrégateur (lecteur de flux RSS/Atom) et page publique personnelle.
  • Scholar : Recherche sur des publications académiques.
  • Search : Recherche de texte, images, vidéos, etc. partout sur le web.
  • Shopping : Boutique en ligne et comparateur de prix.
  • SketchUp : Construction de modèles 3D.
  • Talk : Messagerie instantanée.
  • Translate : Traduction instantanée en plus de 50 langues.
  • Trends : Découverte des tendances de recherche web.
  • Wallet : Système de paiement par téléphone mobile.
  • Youtube : Visualisation et partage de vidéos.

Et bientôt le knowledge graph pour des recherches "intelligentes", complétées par l'outil lui-même et tentant de nous aider à identifier notre sujet.

Bruce Schneier, spécialiste en sécurité informatique, affirme que les Google, Apple et Amazon de ce monde, en créant des environnements plus ou moins fermés, sont en train de se transformer en nouveaux seigneurs médiévaux. Pour plus de détails, je conseille son article When It Comes to Security, We’re Back to Feudalism ou celui de François Dominic Laramée qui y fait référence.  Cela rejoint un peu les propos de Clay Shirky lors d'une de ses conférences TED, bien qu'il semble beaucoup plus optimiste quant à l'avenir.

Mais, hormis la sécurité, comme nous sommes de toute façon prisonnier des grandes entreprises, est-ce vraiment un problème pour une grande majorité de la population?

Et si, entre autre, le succès au final c'est de réussir à avoir une communauté de développeurs externes qui crée des gadgets pour votre plateforme, je crois bien que Google s'en tire très bien...

dimanche 20 janvier 2013

Google dans l’univers des données

Pour faire suite à mon billet précédent « Les données; la magie et la beauté cachée », qui traitait de Hans Rosling et de Gapminder, voici une petite introduction sur l’arrivée de Google dans ce décor.

En mars 2007, Google a acquis les droits du Trendalyzer de Gapminder dans l'intention de mettre les données mondiales à la disposition du public. Ces données sont donc disponibles gratuitement depuis 2008 pour le grand public sous le titre de Public Data Explorer. Note : Je vous suggère de regarder les données disponible en anglais, elle sont beaucoup plus nombreuses et diversifiées.

Un exemple : Dépenses en santé (% du PIB) versus l’espérance de vie pour 3 pays industrialisés. Le résultat: Singapour dépense peu et a une espérance de vie très intéressante comparé au Canada!


Pour y arriver, j’ai simplement choisi une source de données, soit « Indicateur de développement dans le monde », j’ai indiqué l’axe des X « Espérance de vie » ainsi que l’axe des Y « Dépenses de santé » et j’ai filtré sur ces 3 pays particuliers.

Mais pour construire vos propres graphiques animés avec vos données, par l’utilisation de Google Drive, les feuilles de calcul et le gadget Motion Chart (autrefois Trendalyzer) sont disponibles. C’est assez simple à utiliser si vous avez des connaissances de bases avec les feuilles de calcul et les graphiques.

Voici un exemple :


Pour y arriver, j’ai composé mon tableau de données et j’ai inséré le gadget « Diagramme animé / Motion Chart ».

Bonne découverte!

samedi 19 janvier 2013

Les données; la magie et la beauté cachée

Je l’ai déjà brièvement mentionné dans un billet précédent, mais je suis toujours aussi impressionné par Hans Rosling et ce qu’il arrive à déduire en utilisant des données et un peu de technologie.

Ce monsieur est un médecin, un théoricien, un statisticien et un conférencier qui  a été cité en 2011 comme l'une des 100 personnes les plus créatives du monde des affaires par le magazine Fast Company.

De multiple vidéos de ses conférences sont disponibles sur Youtube mais aussi sur le site de sa fondation Gapminder.

Gapminder est une entreprise à but non lucratif qui promeut un développement mondial durable et qui a développé le logiciel Trendalyzer qui permet de convertir les statistiques internationales en graphiques animés et interactifs.

Ma première recommandation, pour un petit tour d’horizon du travail de cet homme et de l’histoire des statistiques à travers les époques jusqu’à nos jours, est « The Joy of Stats » qui démontre bien que « There’s nothing boring about statistics! ».

Oui, j’avoue être un peu « fan » des données en général, mais une visite du site de Gapminder est une intéressante aventure pour tout amateur de la magie du traitement des données.

Mon premier coup de cœur pour ce statisticien, découvert par pur hasard, vient du vidéo « 200 Countries, 200 Years, 4 Minutes » qui est inclut dans le tour d’horizon mentionné ci-haut.

Mais, à voir absolument, pour changer sa vision du monde, est la vidéo intitulée « Magic washing machine ».  C’est le loin ma préférée à ce jour.

Et, pour vous amuser un peu, vous pouvez vous rendre sur le site pour explorer ce monde avec plusieurs exemples interactifs utilisant des données mondiales disponibles, de la longévité versus les revenus, en passant par le niveau en mathématique versus les revenus et à savoir qui possède les meilleurs dents.  Un beau jouet pour les mordus finalement!


Partie 2: Google dans l'univers des données

lundi 14 janvier 2013

Dix ans ou dix milles heures

Il existe une règle empirique indiquant que dix ans ou dix milles heures sont nécessaires à la formation d’un expert.  Cette règle s’applique à tous les domaines d’expertises; que ce soit l’apprentissage d’une langue, d’un langage de programmation, d’un sport, de la pratique d’un instrument de musique ou de toute chose, même si elle semble inutile à priori, mais qui vous intéresse.

Pour devenir un expert il faut durer mais surtout progresser, pas seulement faire acte de présence dans un domaine pendant assez longtemps.  Oui, cela fait une belle entrée sur le curriculum vitae, mais cela ne donne pas un expert dans un domaine.  Une fois confronté à d’autres amateurs du domaine, la distance peux être difficile à soutenir pour plusieurs dans ce cas-là.

Et une fois que l’on est un expert, que se passe-t-il?  Et bien il faut continuer d’avancer pour le demeurer.  Mais, comme les informations connues dans un domaine avancent et se modifient à une vitesse folle, impossible de demeurer un expert longtemps sans de grand efforts continuels.

Par exemple, l’apprentissage d’un langage de programmation pendant 10 ans peut faire de moi un expert dans un langage qui ne sera plus ou peu utilisé et qui ne me permettra peut-être pas d’utiliser cette compétence pour travailler sur le marché jusqu’à la retraite.

Aussi, si on applique stupidement ce principe à tout, on peut rencontrer d’autres surprises.  Par exemple, si je pratique un sport pour devenir un athlète professionnel, quel est le juste équilibre entre le nombre d’heures par semaine d’entraînement pour exploiter mon plein potentiel et le risque d’aller au-delà de mes capacités de récupération et de faire du surentraînement, ce qui me sera négatif au final et ne m'amènera pas au Olympiques.

Il faut toujours être passionné pour durer et la passion étant le point fort des « geek », qui sont classifié comme des amateurs mais qui se développent pour devenir des experts par la participation, est d’une aide indéniable.

Parfois, un groupe peut être un handicap (paraît-il que le QI d’une foule est inversement proportionnel au nombre de ses éléments), mais dans le cas de la participation cette supposé règle ne s’appliquera pas car les nouvelles idées pousseront toujours vers l’avant et permettront de progresser dans un laps de temps probablement plus court que 10 ans.  Donc, est-ce à dire que le groupe est un expert, bien que chacun des membres soit une forme d’amateur simplement passionné?  Ou alors, que 10 000 heures, distribuées sur 1 000 participants forment un expert dans un domaine précis?

Et, n’oublions pas que ce ne sont pas toujours les experts qui découvrent de nouvelles choses; ce sont aussi souvent des gens qui s’amusent.